:: Ventre-Mère
Mother Belly
Traduit et adapté du livre Grandmother’s secret de Rosina-Fawzia Al-Rawi par Ishara Labyris
Si nous considérons la vie prénatale d’un bébé à l’intérieur du ventre d’une femme et remontons au moment de la conception de ce bébé, à l’étreinte amoureuse, au prélude d’excitement qui unit une femme et un homme, nous sommes une fois de plus dans le mouvement suscité de la danse.
La relation d’une mère avec son enfant peut être vue comme la base de la vie sociale et plus simplement la base de la civilisation humaine. Le battement de son coeur est le premier rythme du bébé. À travers elle, le bébé expérimente l’intérieur et l’extérieur. C’est grâce à elle que le bébé reçoit nourriture et qu’il est mené à la vie.
En tant que donneuse de vie et de nourriture, la femme est le lien entre la naissance et la mort. Le féminin les détient tous deux. Cela est exprimé et représenté positivement par le refuge/la protection, la nourriture/l’alimentation et la chaleur, et négativement par le reniement, le retrait, la retenue. Pour les premières civilisations, ces deux aspects n’étaient pas séparés l’un de l’autre, car on comprenait qu’ils étaient nécessaires pour stimuler la capacité de création transformatrice.
Le ventre est le siège du monde intérieur, de l’obscurité et de l’inconscient, mais aussi de la vie et des émotions. Il est à l’opposé de la poitrine et de la tête qui elles symbolisent la conscience, le monde extérieur et la lumière. La partie supérieure, le pôle de la poitrine et de la tête, repose sur la partie inférieure, le pôle du ventre, et ne pourrait être, sans cette connexion entre les deux.
Dans les rituels, les gens dansaient pour la vie, qu’ils concevaient comme féminine, la Grande Mère. Ce Grand Féminin contenait le monde entier, le bien et le mal, le haut et le bas, la vie et la mort. En effet, la vie était la mort et la mort était la vie, éternellement vibrantes, s’élevant, dans un courant sans fin. Pour demeurer dans cette harmonie de vie, pour retenir ce sentiment d’unité, les gens dansaient. Ils dansaient pour les déesses de fertilité, pour les déesses nourricières, et pour les déesses chasseresses. Ils dansaient pour lier ensemble les mondes intérieurs et extérieurs.
Traduit et adapté du livre Grandmother’s secret de Rosina-Fawzia Al-Rawi par Ishara Labyris
Si nous considérons la vie prénatale d’un bébé à l’intérieur du ventre d’une femme et remontons au moment de la conception de ce bébé, à l’étreinte amoureuse, au prélude d’excitement qui unit une femme et un homme, nous sommes une fois de plus dans le mouvement suscité de la danse.
La relation d’une mère avec son enfant peut être vue comme la base de la vie sociale et plus simplement la base de la civilisation humaine. Le battement de son coeur est le premier rythme du bébé. À travers elle, le bébé expérimente l’intérieur et l’extérieur. C’est grâce à elle que le bébé reçoit nourriture et qu’il est mené à la vie.
En tant que donneuse de vie et de nourriture, la femme est le lien entre la naissance et la mort. Le féminin les détient tous deux. Cela est exprimé et représenté positivement par le refuge/la protection, la nourriture/l’alimentation et la chaleur, et négativement par le reniement, le retrait, la retenue. Pour les premières civilisations, ces deux aspects n’étaient pas séparés l’un de l’autre, car on comprenait qu’ils étaient nécessaires pour stimuler la capacité de création transformatrice.
Le ventre est le siège du monde intérieur, de l’obscurité et de l’inconscient, mais aussi de la vie et des émotions. Il est à l’opposé de la poitrine et de la tête qui elles symbolisent la conscience, le monde extérieur et la lumière. La partie supérieure, le pôle de la poitrine et de la tête, repose sur la partie inférieure, le pôle du ventre, et ne pourrait être, sans cette connexion entre les deux.
Dans les rituels, les gens dansaient pour la vie, qu’ils concevaient comme féminine, la Grande Mère. Ce Grand Féminin contenait le monde entier, le bien et le mal, le haut et le bas, la vie et la mort. En effet, la vie était la mort et la mort était la vie, éternellement vibrantes, s’élevant, dans un courant sans fin. Pour demeurer dans cette harmonie de vie, pour retenir ce sentiment d’unité, les gens dansaient. Ils dansaient pour les déesses de fertilité, pour les déesses nourricières, et pour les déesses chasseresses. Ils dansaient pour lier ensemble les mondes intérieurs et extérieurs.