:: Pakhet la déchireuse
Article tiré de Bast & Sekhmet : Eyes of Ra, de Storm Constantine, traduit et adapté par Ishara Labyris
Puisque Bast était vénérée en Basse-Égypte et Sekhmet en Haute-Égypte, Pakhet était vénérée en Moyenne-Égypte et avait un temple coupé à même la pierre solide près d'un village moderne nommé Beni Hasan, dans le désert de l'est. Un grand nombre de chats mommifiés ont été retrouvés là-bas, autant que des milliers de faucons momifiés. Son nom avait également plusieurs variations telles que Pekheth, Pekhit, Pakht, Pasht et Pekh.
Quelquefois, les érudits la confondent avec Bast, avant de se rendre compte qu'il s'agit d'une entité différente. Comme Sekhmet, elle avait une tête de lionne et était également une déesse féroce, car son nom signifie "La Déchireuse" ou "Celle qui arrache". Un de ses titres est "Déesse de la Bouche du Wadi". Un wadi est un chenal sec entre falaises et rochers qui en certaines saisons se remplit d'eau. Son temple est situé près de la bouche d'un wasi et fut construit par l'unique femme Pharaon Hatchepsout et son successeur Touthmosis III de la dix-huitième dynastie.
Les Grecs l'ont assimilée à Artémis et son temple est connu par son nom classique "Speos Artimidos". À Beni Hasan, Pakhet était vue comme une version locale de la forme de lionne de Hathor. De fait, on trouve des colonnes non-terminées au complexe du temple portant la tête d'Hathor. Dans les Textes des Sarcophages, Pakhet est appelée "La Grande" et décrite comme une "chasseresse de la nuit aux griffes acérées". Un de ses titres est également "Dame du Sept", ce qui peut être traduit en "Dame de l'Étoile de Sothis (Sirius)". On dit aussi qu'elle est ou peut prendre la forme des déesses Isis, Hathor et Sekhmet.
Sur une des inscriptions truovées à Beni Hasan, elle est également appelée Horus Pakht, ce qui explique sans doute pourquoi on a retrouvé autant de faucons momifiés, suggérant qu'elle puisse également prendre la forme d'Horus. Quoiqu'il en soit, il est plutôt clair qu'il s'agit d'une déesse de grande importante dans les temps anciens à en juger des restes de son temple.
Sans doute parce qu'elle est liée aux wadis, Pakhet était perçue comme une déesse qui pouvait assurer une irrigation suffisante de la terre durant la période de l'Innondation.
Son nom "Déchireuse" suggère qu'elle a certainement quelques attributs de la déesse Sekhmet, que son énergie puisse servir d'arme si dirigée contre un ennemi ou des esprits néfastes. Son association avec Sekhmet est plutôt claire dans son temple où on la voit partager plusieurs de ses caractéristiques. Les scènes dépeintes là-bas démontre Pakhet promettre son support à Hatchepsout à travers la phrase suivante : "Que Mon souffle ardent soit un feu contre tes ennemis". Une autre scène montre Hatchepsout donnant des offrandes d'encens et de libations à la déesse, et là, elle est récompensée par cette phrase : "Je te donnerai toute la force, toute la puissance, toutes les terres et toutes les contrées sur lesquelles tes sandales auront marché comme Ra". De telles marques sont typiques de Sekhmet, ce qui suggère que ces deux déesses peuvent être des manifestations locales de la même divinité.
Puisque Bast était vénérée en Basse-Égypte et Sekhmet en Haute-Égypte, Pakhet était vénérée en Moyenne-Égypte et avait un temple coupé à même la pierre solide près d'un village moderne nommé Beni Hasan, dans le désert de l'est. Un grand nombre de chats mommifiés ont été retrouvés là-bas, autant que des milliers de faucons momifiés. Son nom avait également plusieurs variations telles que Pekheth, Pekhit, Pakht, Pasht et Pekh.
Quelquefois, les érudits la confondent avec Bast, avant de se rendre compte qu'il s'agit d'une entité différente. Comme Sekhmet, elle avait une tête de lionne et était également une déesse féroce, car son nom signifie "La Déchireuse" ou "Celle qui arrache". Un de ses titres est "Déesse de la Bouche du Wadi". Un wadi est un chenal sec entre falaises et rochers qui en certaines saisons se remplit d'eau. Son temple est situé près de la bouche d'un wasi et fut construit par l'unique femme Pharaon Hatchepsout et son successeur Touthmosis III de la dix-huitième dynastie.
Les Grecs l'ont assimilée à Artémis et son temple est connu par son nom classique "Speos Artimidos". À Beni Hasan, Pakhet était vue comme une version locale de la forme de lionne de Hathor. De fait, on trouve des colonnes non-terminées au complexe du temple portant la tête d'Hathor. Dans les Textes des Sarcophages, Pakhet est appelée "La Grande" et décrite comme une "chasseresse de la nuit aux griffes acérées". Un de ses titres est également "Dame du Sept", ce qui peut être traduit en "Dame de l'Étoile de Sothis (Sirius)". On dit aussi qu'elle est ou peut prendre la forme des déesses Isis, Hathor et Sekhmet.
Sur une des inscriptions truovées à Beni Hasan, elle est également appelée Horus Pakht, ce qui explique sans doute pourquoi on a retrouvé autant de faucons momifiés, suggérant qu'elle puisse également prendre la forme d'Horus. Quoiqu'il en soit, il est plutôt clair qu'il s'agit d'une déesse de grande importante dans les temps anciens à en juger des restes de son temple.
Sans doute parce qu'elle est liée aux wadis, Pakhet était perçue comme une déesse qui pouvait assurer une irrigation suffisante de la terre durant la période de l'Innondation.
Son nom "Déchireuse" suggère qu'elle a certainement quelques attributs de la déesse Sekhmet, que son énergie puisse servir d'arme si dirigée contre un ennemi ou des esprits néfastes. Son association avec Sekhmet est plutôt claire dans son temple où on la voit partager plusieurs de ses caractéristiques. Les scènes dépeintes là-bas démontre Pakhet promettre son support à Hatchepsout à travers la phrase suivante : "Que Mon souffle ardent soit un feu contre tes ennemis". Une autre scène montre Hatchepsout donnant des offrandes d'encens et de libations à la déesse, et là, elle est récompensée par cette phrase : "Je te donnerai toute la force, toute la puissance, toutes les terres et toutes les contrées sur lesquelles tes sandales auront marché comme Ra". De telles marques sont typiques de Sekhmet, ce qui suggère que ces deux déesses peuvent être des manifestations locales de la même divinité.