La danse rituelle Zaar : transe cathartique féminine
Article par Ishara Labyris
Octobre 2014
Origines
Le Zār ou Zaar (زار en arabe et en persan) est une cérémonie religieuse qui proviendrait probablement d’Éthiopie et pratiquée dans le Nord de l’Afrique et en Orient, bien qu’elle soit interdite par l’Islam, puisque considérée comme une pratique païenne. On croit que le terme dévierait du terme arabe zaira qui signifie «visité» : cela fait référence au fait que le Zaar est associé à la possession par les esprits, ou plus spécifiquement par un mauvais esprit ou un esprit «dérangé» que l’on doit apaiser, appelé Djiin. L’Islam reconnaît toutefois l’existence des djiins, comme d’autres esprits ou entités invisibles. La pratique est courante malgré l’interdiction, et fait partie intégrante de la culture égyptienne.
Le but d’une cérémonie Zaar est de guérir une maladie, souvent émotionnelle, mais pas exclusivement, grâce au contact avec les esprits qui possèdent la personne malade et qui causent ces maladies. Décrit comme un «culte de guérison», on y utilise la musique et la danse comme cérémonie. La cérémonie est plus souvent conduite par des femmes et les participants sont la plupart du temps des femmes également. Certains chercheurs ont noté que la majorité des esprits sont mâles et la plupart des personnes possédées comme des femmes. Les hommes participent généralement en jouant des percussions, en offrant le sacrifice d’un animal à l’esprit. On remarque que si les hommes possédés sont le patient d’un rituel Zaar, ils sont souvent efféminés. Amel Tafsout, femme originaire d’Algérie, affirme que les femmes algériennes peuvent se rassembler aussi régulièrement qu’une fois par semaine pour partager ce rituel et expérimenter la transe du Zaar. Les femmes peuvent y voir une sorte d’échappatoire dans une culture profondément patriarcale.
En tant que possession, le Zaar est habituellement, bien que non exclusivement, hérité. Il est contagieux et peut frappé à tout moment. Diriye Abdullahi, natif de Somalie, affirme que le Zaar est à la base une danse d’esprits, une danse religieuse, héritage d’anciennes divinités africaines, une variante de ce que nous décrivons en occident comme le vaudou. Les anciennes divinités africaines étaient gouvernées par deux figures principales : Azuzar (divinité masculine, associée à Osiris) et Ausitu (divinité féminine, connue en occident comme Isis). Ausitu (ou Aysitu en Somalie) est encore célébrée et les femmes enceintes lui font des offrandes afin qu’elle leur accorde un accouchement en toute sécurité.
De nos jours, le Zaar est pratiqué davantage pour combattre le stress ou pour guérir des personnes troublées. Le sacrifice animal peut ou ne pas être inclus.
La Cérémonie
«Chaque femme bouge aux pulsations du tambour… les mouvements de la femme possédée s’accroissent en intensité et en rapidité, ses yeux sont mi-clos, elle apparaît totalement inconsciente de ce qui l’entoure, s’abandonnant complètement à la danse [...] jusqu’à ce que finalement, elle jette ses bras vers le haut et allait tomber, avant que Kodia ne la guide au sol.» - Description d’une cérémonie Zaar égyptienne.
Octobre 2014
Origines
Le Zār ou Zaar (زار en arabe et en persan) est une cérémonie religieuse qui proviendrait probablement d’Éthiopie et pratiquée dans le Nord de l’Afrique et en Orient, bien qu’elle soit interdite par l’Islam, puisque considérée comme une pratique païenne. On croit que le terme dévierait du terme arabe zaira qui signifie «visité» : cela fait référence au fait que le Zaar est associé à la possession par les esprits, ou plus spécifiquement par un mauvais esprit ou un esprit «dérangé» que l’on doit apaiser, appelé Djiin. L’Islam reconnaît toutefois l’existence des djiins, comme d’autres esprits ou entités invisibles. La pratique est courante malgré l’interdiction, et fait partie intégrante de la culture égyptienne.
Le but d’une cérémonie Zaar est de guérir une maladie, souvent émotionnelle, mais pas exclusivement, grâce au contact avec les esprits qui possèdent la personne malade et qui causent ces maladies. Décrit comme un «culte de guérison», on y utilise la musique et la danse comme cérémonie. La cérémonie est plus souvent conduite par des femmes et les participants sont la plupart du temps des femmes également. Certains chercheurs ont noté que la majorité des esprits sont mâles et la plupart des personnes possédées comme des femmes. Les hommes participent généralement en jouant des percussions, en offrant le sacrifice d’un animal à l’esprit. On remarque que si les hommes possédés sont le patient d’un rituel Zaar, ils sont souvent efféminés. Amel Tafsout, femme originaire d’Algérie, affirme que les femmes algériennes peuvent se rassembler aussi régulièrement qu’une fois par semaine pour partager ce rituel et expérimenter la transe du Zaar. Les femmes peuvent y voir une sorte d’échappatoire dans une culture profondément patriarcale.
En tant que possession, le Zaar est habituellement, bien que non exclusivement, hérité. Il est contagieux et peut frappé à tout moment. Diriye Abdullahi, natif de Somalie, affirme que le Zaar est à la base une danse d’esprits, une danse religieuse, héritage d’anciennes divinités africaines, une variante de ce que nous décrivons en occident comme le vaudou. Les anciennes divinités africaines étaient gouvernées par deux figures principales : Azuzar (divinité masculine, associée à Osiris) et Ausitu (divinité féminine, connue en occident comme Isis). Ausitu (ou Aysitu en Somalie) est encore célébrée et les femmes enceintes lui font des offrandes afin qu’elle leur accorde un accouchement en toute sécurité.
De nos jours, le Zaar est pratiqué davantage pour combattre le stress ou pour guérir des personnes troublées. Le sacrifice animal peut ou ne pas être inclus.
La Cérémonie
«Chaque femme bouge aux pulsations du tambour… les mouvements de la femme possédée s’accroissent en intensité et en rapidité, ses yeux sont mi-clos, elle apparaît totalement inconsciente de ce qui l’entoure, s’abandonnant complètement à la danse [...] jusqu’à ce que finalement, elle jette ses bras vers le haut et allait tomber, avant que Kodia ne la guide au sol.» - Description d’une cérémonie Zaar égyptienne.
En Égypte, on appelle Kodia la personne qui dirige la cérémonie, Shaykha ou Umiya au nord du Soudan. La Kodia elle-même est possédée. Elle est en harmonie avec son «djiin» et peut ainsi aider les autres. L’hérédité est considérée une importante qualification pour être Kodia : c’est souvent donné de mère en fille ou grâce à des membres féminins de la famille. Les hommes ne peuvent hériter de la possession, mais plusieurs affirment avoir été «appelés». Comme le décrit Erika Bourguignon, les activités basées sur le Zaar dans la région du Nil Bleu sont décrites comme «la boîte» ou al-ilba, qui réfère à un large coffre de métal ou boîte dans laquelle la Kodia de chaque groupe garde son attirail zaar et les symboles de son savoir. Il n’y a pas deux boîtes pareilles, et chaque Kodia hérite de la boîte originelle de la personne qui l’a formée et de laquelle elle acquiert connaissance et expérience.
Le Zaar égyptien se pratique généralement dans une grande pièce avec un autel. Peu importe dans quel pays il est exécuté, il est important que l’espace domestique soit séparé de l’espace sacré, où l’espace du sacrifice au Zaar. En Égypte, l’autel est un plateau rond placé sur un haut tabouret au centre de la pièce. Il est couvert d’une nappe blanche et rempli de noix et de fruits séchés. La Kodia et ses musiciens occupent une partie de la pièce et les participants occupent l’autre moitié. On demande aux participants de contribuer avec un montant d’argent approprié à leur situation. Tenir une cérémonie Zaar peut être très profitable, mais il est entendu que la Kodia est une personne à laquelle les femmes peuvent demander de l’aide en cas de besoin - cela fonctionne comme une société charitable où chacun des membres donne et reçoit de l’aide.
Le Zaar égyptien se pratique généralement dans une grande pièce avec un autel. Peu importe dans quel pays il est exécuté, il est important que l’espace domestique soit séparé de l’espace sacré, où l’espace du sacrifice au Zaar. En Égypte, l’autel est un plateau rond placé sur un haut tabouret au centre de la pièce. Il est couvert d’une nappe blanche et rempli de noix et de fruits séchés. La Kodia et ses musiciens occupent une partie de la pièce et les participants occupent l’autre moitié. On demande aux participants de contribuer avec un montant d’argent approprié à leur situation. Tenir une cérémonie Zaar peut être très profitable, mais il est entendu que la Kodia est une personne à laquelle les femmes peuvent demander de l’aide en cas de besoin - cela fonctionne comme une société charitable où chacun des membres donne et reçoit de l’aide.
La femme pour laquelle le zaar est préparé portera du blanc, souvent le jalabiya d’un homme ou un chandail. Elle portera du henné sur ses mains et son corps, du khol sur ses yeux. Elle sera abondamment parfumée, comme le seront les invités. Le parfum le plus souvent utilisé serait celui de l’oliban, qui est aussi l’offrrande la plus commune faite aux esprits zaar. Au début de la cérémonie, la fumée de l’encens d’oliban est passée à travers les invités afin qu’ils puissent tous purifier leur corps en inhalant la fragrance.
La Kodia doit être une chanteuse entraînée, qui connait les chansons et les rythmes de chacun des esprits. Lorsqu’elle chante la chanson d’un esprit et attend la réaction, elle est capable de diagnostiquer chaque type d’esprit qui a pris possession et comment le «traiter».
Les instruments utilisés sont le tar, une sorte de tambourin et le tabla. Il y a généralement trois à six personnes qui accompagnent le rythme. Le rythme de base, ayoub, s’entend un peu comme suit : DOUM ka DOUM TAK ou DOUM kataka DOUM TAK. Durant les cérémonies zar, les divers esprits sont appelés par leur rythme respectif (ou «fil»). La Kodia possède aussi une collection de costumes qu’elle prête aux possédés pour accomoder les djiins.
Si un sacrifice animal a lieu, il peut être constitué de poulet, pigeon, mouton ou même un chameau, si la femme possédée est riche. Dans tous les cas, pourvoir un met ou un type de nourriture fait partie intégrante de la cérémonie. Les esprits éthiopiens sont reconnus très friands du café. Les esprits non-musulmans peuvent demander des boissons alcoolisées, alors que les esprits féminins peuvent préférer des boissons gazeuses. Au Soudan, dans certaines régions où le sacrifice animal est considéré nécessaire, le patient n’est pas remis complètement tant que le met sacrificiel n’est pas consommé lors de la dernière nuit (le rituel peut durer plusieurs jours, ou jusqu’à ce que la patiente tombe d’exténuation, lorsqu’elle sent que le djiin ne l’affecte plus). Le met consiste généralement en de la viande, du pain, du riz et un bouillon épicé.
Le Zaar n’est pas une forme d’exorcisme comme certains le décrivent, parce que l’esprit ou djiin est accomodé et apaisé, pas exorcisé. La patiente est invitée à être «continuellement attentive à ses esprits, exécuter un travail quotidien tel que requis, éviter la poussière et s’abstenir de toute émotion négative». Si elle échoue à cela, elle rechutera.
Mouvements de la danse
La Kodia doit être une chanteuse entraînée, qui connait les chansons et les rythmes de chacun des esprits. Lorsqu’elle chante la chanson d’un esprit et attend la réaction, elle est capable de diagnostiquer chaque type d’esprit qui a pris possession et comment le «traiter».
Les instruments utilisés sont le tar, une sorte de tambourin et le tabla. Il y a généralement trois à six personnes qui accompagnent le rythme. Le rythme de base, ayoub, s’entend un peu comme suit : DOUM ka DOUM TAK ou DOUM kataka DOUM TAK. Durant les cérémonies zar, les divers esprits sont appelés par leur rythme respectif (ou «fil»). La Kodia possède aussi une collection de costumes qu’elle prête aux possédés pour accomoder les djiins.
Si un sacrifice animal a lieu, il peut être constitué de poulet, pigeon, mouton ou même un chameau, si la femme possédée est riche. Dans tous les cas, pourvoir un met ou un type de nourriture fait partie intégrante de la cérémonie. Les esprits éthiopiens sont reconnus très friands du café. Les esprits non-musulmans peuvent demander des boissons alcoolisées, alors que les esprits féminins peuvent préférer des boissons gazeuses. Au Soudan, dans certaines régions où le sacrifice animal est considéré nécessaire, le patient n’est pas remis complètement tant que le met sacrificiel n’est pas consommé lors de la dernière nuit (le rituel peut durer plusieurs jours, ou jusqu’à ce que la patiente tombe d’exténuation, lorsqu’elle sent que le djiin ne l’affecte plus). Le met consiste généralement en de la viande, du pain, du riz et un bouillon épicé.
Le Zaar n’est pas une forme d’exorcisme comme certains le décrivent, parce que l’esprit ou djiin est accomodé et apaisé, pas exorcisé. La patiente est invitée à être «continuellement attentive à ses esprits, exécuter un travail quotidien tel que requis, éviter la poussière et s’abstenir de toute émotion négative». Si elle échoue à cela, elle rechutera.
Mouvements de la danse
Bien que le Zaar ne soit pas un style de danse à proprement parlé, il comporte ses mouvements traditionnels, lesquels incluent de faire tourner la tête, balancer le haut du corps et tournoyer sur soi-même. Il est important d’être conscient que ces mouvements peuvent être dangereux, particulièrement pour les personnes qui ont des problèmes au cou ou aux épaules. Ces mouvements doivent venir de la taille et de la cage thoracique, la tête et le cou doivent être complètement détendus.
Parfois, il peut y avoir des mouvements de bras et de mains, lesquelles peuvent trembler de façon saccadée, bien que ces mouvements peuvent être associés davantage à d’autres danses rituelles nord-africaines appelées Guedra.
Les mouvements peuvent se faire debout ou agenouillée. Traditionnellement, on débute debout et ensuite on se laisse tomber sur les genoux, à un moment donné du rituel.
La danse se termine généralement lorsque la patiente est exténuée, moment où elle tombe sur le sol. Selon les croyances, on dira que le mauvais djiin est sorti pour être remplacé par un bon djiin, ou alors on dira que l’esprit est apaisé.
Ce que nous pouvons tirer de la danse Zaar
Parfois, il peut y avoir des mouvements de bras et de mains, lesquelles peuvent trembler de façon saccadée, bien que ces mouvements peuvent être associés davantage à d’autres danses rituelles nord-africaines appelées Guedra.
Les mouvements peuvent se faire debout ou agenouillée. Traditionnellement, on débute debout et ensuite on se laisse tomber sur les genoux, à un moment donné du rituel.
La danse se termine généralement lorsque la patiente est exténuée, moment où elle tombe sur le sol. Selon les croyances, on dira que le mauvais djiin est sorti pour être remplacé par un bon djiin, ou alors on dira que l’esprit est apaisé.
Ce que nous pouvons tirer de la danse Zaar
Que l’on croit ou non à l’existence de djiins, le rituel Zaar est une expérience cathartique qui fonctionne aussi bien pour les femmes de ces cultures que ne le fait la psychothérapie dans la culture occidentale. Quant à son aspect guérisseur, souvent les femmes n’ont pas les moyens de se payer les médicaments ou les traitements appropriés. Ainsi, peut-être que le Zaar ne les guérit pas totalement, mais il est mieux que rien du tout. Le fait de bouger, de suer peut aider à détoxifier le corps.
Toute femme qui a essayé le rituel de Zaar affirme qu’elle se sent regénérée les jours qui suivent. Les effets sont bénéfiques à plusieurs niveaux et pour plusieurs raisons. D’abord, lorsqu’on est la patiente de ce rituel, on se retrouve au centre de l’attention, ce qui est en soi thérapeutique, puisque nous nous retrouvons entourée par nos amis et notre famille qui nous supportent. Cela crée un sentiment de rapprochement entre les membres participants, de par le fait qu’ils partagent un repas communautaire et qu’ils partagent leurs difficultés, s’entraidant mutuellement à guérir.
En tant que danseuse moi-même et praticienne du chamanisme féminin, je peux affirmer que les rythmes de percussions peuvent être hypnotiques et amener à la transe. Ajoutons à cela la présence de l’autel, le parfum de l’encens et les costumes : le cadre est parfait pour donner à l’événement le ton sacré qu’il mérite. Le zaar est une expérience multisensorielle : visions, sons et parfums. Il va sans dire que la transe qu’il amène peut être portail vers les mondes des esprits et des divinités, un moyen de communication avec l’au-delà, et une exépérience divinatoire/oraculaire. Je crois qu’il faut comprendre ce rituel comme une expérience complète.
Toute femme qui a essayé le rituel de Zaar affirme qu’elle se sent regénérée les jours qui suivent. Les effets sont bénéfiques à plusieurs niveaux et pour plusieurs raisons. D’abord, lorsqu’on est la patiente de ce rituel, on se retrouve au centre de l’attention, ce qui est en soi thérapeutique, puisque nous nous retrouvons entourée par nos amis et notre famille qui nous supportent. Cela crée un sentiment de rapprochement entre les membres participants, de par le fait qu’ils partagent un repas communautaire et qu’ils partagent leurs difficultés, s’entraidant mutuellement à guérir.
En tant que danseuse moi-même et praticienne du chamanisme féminin, je peux affirmer que les rythmes de percussions peuvent être hypnotiques et amener à la transe. Ajoutons à cela la présence de l’autel, le parfum de l’encens et les costumes : le cadre est parfait pour donner à l’événement le ton sacré qu’il mérite. Le zaar est une expérience multisensorielle : visions, sons et parfums. Il va sans dire que la transe qu’il amène peut être portail vers les mondes des esprits et des divinités, un moyen de communication avec l’au-delà, et une exépérience divinatoire/oraculaire. Je crois qu’il faut comprendre ce rituel comme une expérience complète.
Le rituel Zaar peut être expérimenté par des danseurs expérimentés ou non, ça n’a pas d’importance. Le rituel en lui-même peut être adapté pour un contexte religieux ou laïque.
Les éléments majeurs de l’expérience du zaar peuvent être utilisés par les femmes de notre culture pour créer des expériences de danse plus significatives, peu importe le contexte rituel qu’elles préfèrent. Cela peut être fait dans un contexte religieux ou laïque. Il s’agit d’un «rituel» tout simplement parce qu’on y donne un caractère sacré, hors du quotidien, avec la présence de l’encens à brûler, des fleurs dans la pièce, quelques chandelles allumées.
La mise en scène est très importante, d’abord parce qu’on se donne en quelque sorte en spectacle, en étant au centre de l’attention d’un groupe, et qu’il faut créer la disposition appropriée. Le port de costumes rend très certainement l’expérience plus significative et spéciale. Ce peut être quelque chose de tout simple, pour porter un foulard autour des hanches ou utiliser un voile.
Les percussions servent aussi à concentrer l’attention de tout le monde sur l’aspect rituel de ce qui arrive, et à créer l’ambiance et le courant d’énergie avec le rythme. Manger ensemble à la fin d’un rituel est une excellente façon de rapprocher les gens et aide chacun à se sentir «nourri» par le groupe et apprécié par celui-ci.
Pour ma part, je ne sais résister à l'appel des tambours et j'ai envie d'adapter le rituel pour mon cercle de femmes, au sein duquel nous expérimentons diverses techniques chamaniques de transe. La danse est toujours une expression divine que nous aimons intégrer à nos activités. Ce sera une belle manière de guérir et libérer ensemble le stress accumulé.
Les éléments majeurs de l’expérience du zaar peuvent être utilisés par les femmes de notre culture pour créer des expériences de danse plus significatives, peu importe le contexte rituel qu’elles préfèrent. Cela peut être fait dans un contexte religieux ou laïque. Il s’agit d’un «rituel» tout simplement parce qu’on y donne un caractère sacré, hors du quotidien, avec la présence de l’encens à brûler, des fleurs dans la pièce, quelques chandelles allumées.
La mise en scène est très importante, d’abord parce qu’on se donne en quelque sorte en spectacle, en étant au centre de l’attention d’un groupe, et qu’il faut créer la disposition appropriée. Le port de costumes rend très certainement l’expérience plus significative et spéciale. Ce peut être quelque chose de tout simple, pour porter un foulard autour des hanches ou utiliser un voile.
Les percussions servent aussi à concentrer l’attention de tout le monde sur l’aspect rituel de ce qui arrive, et à créer l’ambiance et le courant d’énergie avec le rythme. Manger ensemble à la fin d’un rituel est une excellente façon de rapprocher les gens et aide chacun à se sentir «nourri» par le groupe et apprécié par celui-ci.
Pour ma part, je ne sais résister à l'appel des tambours et j'ai envie d'adapter le rituel pour mon cercle de femmes, au sein duquel nous expérimentons diverses techniques chamaniques de transe. La danse est toujours une expression divine que nous aimons intégrer à nos activités. Ce sera une belle manière de guérir et libérer ensemble le stress accumulé.
Références :
Mini-documentaire sur le Zaar (en anglais): http://youtu.be/2KJFlDtT70c
Adaptation scénique du Zaar : http://youtu.be/pMW73DfVWkw
http://www.bdancer.com/zarrevis.html
http://www.touregypt.net/featurestories/zar.htm
http://www.bellydancestuff.com/style-zar.html
Mini-documentaire sur le Zaar (en anglais): http://youtu.be/2KJFlDtT70c
Adaptation scénique du Zaar : http://youtu.be/pMW73DfVWkw
http://www.bdancer.com/zarrevis.html
http://www.touregypt.net/featurestories/zar.htm
http://www.bellydancestuff.com/style-zar.html