.: Contempler le divin féminin :.
Traduit et adapté par Ishara Labyris du texte Contemplating the divine feminine par Shelley Bredeson, paru ici : http://www.shelleybredeson.com/2014/08/26/contemplating-the-divine-feminine/#more-155
Cela fait trente ans que j'entends les murmures anciens de la Déesse. Elle me parle, probablement depuis bien avant cette incarnation... comme elle nous parle à tous. J'ai appris à l'écouter seulement dans les derniers vingt-cinq ans, et j'apprends encore à nourrir, honorer et chérir sa grande sagesse.
Toutes les femmes et tous les hommes ont en eux l'énergie masculine et l'énergie féminine. L'énergie féminine est associée à la réceptivité, la contraction, être, aux émotions, à l'obscurité, à la créativité, à l'attention portée à l'intérieur, à l'intuition, à la sensualité, à la collaboration, à l'empathie et à l'unité, entre autres choses. Le masculin est associé à la projection, à la lumière, à la protection, à l'expansion, faire, à l'intellect, à l'attention dirigée vers l'extérieur, à la logique, au rationnel, à l'analyse, à la détermination et plus. Ces deux énergies sont cruciales pour le bien-être de toute vie sur terre.
Pour moi, la déesse est peut-être la meilleure représentation du féminin divin, puisque dans les mythes et les folklores, elle possède plusieurs visages, plusieurs noms et plusieurs qualités. Elle est une amante, une guerrière, une femme sage, une protectrice, une oracle. Les Déesses anciennes de partout à travers le monde était considérées comme des incarnations divines d'énergies féminines même si leur expression dominante est noueuse et dure.
Prenons Kali, par exemple. Elle est la complexe déesse hindoue associée à l'empuissancement. Elle est souvent référée à la mère sombre, est considérée comme la plus compatissante, comme elle libère ses enfants. Son nom signifie littéralement «noire», «temps» et «mort». Avec son épée sanglante, elle coupe l'illusion et l'ignorance, annhiliant sans crainte tout ce qui doit mourrir. Picasso a dit «Tout acte de création est d'abord un acte de destruction». Peut-être est-ce Kali qui murmura cette vérité à son oreille.
La Grecque Aphrodite et son homologue romaine Vénus sont deux déesses bien connues qui exemplifient l'amour, la beauté, la sensualité, la sexualité et la procréation. Selon le mythe, elles pouvaient aussi être vaniteuses et jalouses, utilisant souvent leur pouvoir pour manipuler ou se prostituant. Comme d'autres dieux et déesses des panthéons gréco-romains, leurs histoires sont basées sur des légendes bien plus anciennes.
Inanna est l'être divin le plus important de la Mésopotamie ancienne, est reconnue comme la première Déesse de «l'Amour». Associée à la planète Vénus, elle ne prit jamais époux. Plutôt, elle eut plusieurs histoires sensuelles et plusieurs amants, souvents mariés. Au-delà de la beauté et de la sensualité, elle était connue comme déesse de la guerre. Possédant l'habileté d'accélérer le conflit grâce au chaos et à la confusion, elle était un puissant agent de changement. Bien qu'elle était pas une mère, elle était associée à la fertilité des hommes et des animaux.
Plusieurs déesses-mères personnifiaient la maternité, la nature, la fertilité, la création, la destruction, l'abondance de la terre. Notre magnifique planète est l'ultime incarnation de la déesse-mère. Gaïa donne naissance et nourrit le processus de la vie et de la mort de façon cyclique et mystérieuse. Les femmes incarnent aussi cette relation avec la terre. Des figurines déterrées, datant d'il y a 24 000 ans avant l'ère chrétienne sont liées à ces qualités du divin féminin. Il semble que cela ait toujours été inscrit dans la conscience humaine.
Partout sur le globe et à travers le temps, la Déesse joue un rôle important dans la culture humaine. Shakti, l'ultime divinité féminine de l'Inde, est considérée comme la mère de toutes les déesses hindoues. Sans elle, Shiva, le grand dieu, est impuissant. Les systèmes de croyances païens la dépeignent souvent comme une déesse triple, prenant les formes d'une jeune fille, d'une mère et d'une aïeule. La Vierge Marie est la déesse-mère souveraine de la chrétienté. Les autochtones d'Amérique attribuent la création de toute vie à des êtres divins féminins.
La déesse comporte un mélange d'énergies masculines et féminines, donnant naissance à la lumière depuis l'obscurité. Parce qu'elle «est», elle fait bouger les choses. Dotée de grands pouvoirs, forces, faiblesses et buts, elle est vitale pour le cycle de la création de l'éternité à la naissance, à la mort, au temps sans fin.
Pendant des milliers d'années, elle régna, ou était au moins l'égale des dieux. Puis, les choses changèrent, comme elles le font souvent. L'humanité dévêtit la Déesse de son pouvoir en disassociant et en dégradant les aspects féminins de l'énergie de vie. Durant les derniers milliers d'années, nous avons vécu avec la croyance destructive que l'énergie masculine est bien plus valeureuse que l'énergie féminine.
Nous sommes animés par un égo insatiable, voulant toujours plus, peu importe le prix. Oubliant notre lien inhérent au monde naturel, l'humanité en est venue à croire que le pouvoir repose dans l'habileté à manipuler, à contrôler et à surprotéger. Rejetant et se méfiant de la moitié de ce que nous sommes nous a, en fait, affaiblit. Nous avons agi comme des bêtes effrayées, blessées et affamées, agissant agressivement. Cette déconnexion a eu pour cause que les femmes et les hommes ont causé du tord à la planète, à eux-mêmes et à la vie.
Les choses changent, comme elles le font toujours. Les structures fondées seulement sur les principes masculins commencent à tomber. Plusieurs gouvernements, religions et organisations de soins de santé ont été corrompus au point où leur viabilité est questionnée. Un niveau grandissant d'insatisfaction et d'inquiétude en trouble plus d'un. Il en résulte que les voies de notre ancienne déesse que nos ancêtres honoraient refont surface.
La médecine de l'énergie et la sagesse des anciennes traditions retrouvent leur chemin dans la pensée dominante. Nous continuons de faire des efforts pour vivre de façon écoresponsable et durable, alors que de nous systèmes de troc gagnent en popularité. Des communautés se créent à travers le globle et de plus en plus de gens se rassemblent pour s'unir dans diverses causes.
À n'en point douter, la Déesse réémerge, nous invitant à nous réunir avec notre nature féminine. Elle nous demande pas de renier le masculin, plutôt de sortir des ombres en embrassant notre lumière et notre obscurité. Unis, nous pouvons créer la santé et la paix; cela commence par le fait d'accueillir la pleine expression de nos énergies masculines et féminines. Quand nous pourrons faire cela, nous marcherons naturellement vers le divin.
Cela fait trente ans que j'entends les murmures anciens de la Déesse. Elle me parle, probablement depuis bien avant cette incarnation... comme elle nous parle à tous. J'ai appris à l'écouter seulement dans les derniers vingt-cinq ans, et j'apprends encore à nourrir, honorer et chérir sa grande sagesse.
Toutes les femmes et tous les hommes ont en eux l'énergie masculine et l'énergie féminine. L'énergie féminine est associée à la réceptivité, la contraction, être, aux émotions, à l'obscurité, à la créativité, à l'attention portée à l'intérieur, à l'intuition, à la sensualité, à la collaboration, à l'empathie et à l'unité, entre autres choses. Le masculin est associé à la projection, à la lumière, à la protection, à l'expansion, faire, à l'intellect, à l'attention dirigée vers l'extérieur, à la logique, au rationnel, à l'analyse, à la détermination et plus. Ces deux énergies sont cruciales pour le bien-être de toute vie sur terre.
Pour moi, la déesse est peut-être la meilleure représentation du féminin divin, puisque dans les mythes et les folklores, elle possède plusieurs visages, plusieurs noms et plusieurs qualités. Elle est une amante, une guerrière, une femme sage, une protectrice, une oracle. Les Déesses anciennes de partout à travers le monde était considérées comme des incarnations divines d'énergies féminines même si leur expression dominante est noueuse et dure.
Prenons Kali, par exemple. Elle est la complexe déesse hindoue associée à l'empuissancement. Elle est souvent référée à la mère sombre, est considérée comme la plus compatissante, comme elle libère ses enfants. Son nom signifie littéralement «noire», «temps» et «mort». Avec son épée sanglante, elle coupe l'illusion et l'ignorance, annhiliant sans crainte tout ce qui doit mourrir. Picasso a dit «Tout acte de création est d'abord un acte de destruction». Peut-être est-ce Kali qui murmura cette vérité à son oreille.
La Grecque Aphrodite et son homologue romaine Vénus sont deux déesses bien connues qui exemplifient l'amour, la beauté, la sensualité, la sexualité et la procréation. Selon le mythe, elles pouvaient aussi être vaniteuses et jalouses, utilisant souvent leur pouvoir pour manipuler ou se prostituant. Comme d'autres dieux et déesses des panthéons gréco-romains, leurs histoires sont basées sur des légendes bien plus anciennes.
Inanna est l'être divin le plus important de la Mésopotamie ancienne, est reconnue comme la première Déesse de «l'Amour». Associée à la planète Vénus, elle ne prit jamais époux. Plutôt, elle eut plusieurs histoires sensuelles et plusieurs amants, souvents mariés. Au-delà de la beauté et de la sensualité, elle était connue comme déesse de la guerre. Possédant l'habileté d'accélérer le conflit grâce au chaos et à la confusion, elle était un puissant agent de changement. Bien qu'elle était pas une mère, elle était associée à la fertilité des hommes et des animaux.
Plusieurs déesses-mères personnifiaient la maternité, la nature, la fertilité, la création, la destruction, l'abondance de la terre. Notre magnifique planète est l'ultime incarnation de la déesse-mère. Gaïa donne naissance et nourrit le processus de la vie et de la mort de façon cyclique et mystérieuse. Les femmes incarnent aussi cette relation avec la terre. Des figurines déterrées, datant d'il y a 24 000 ans avant l'ère chrétienne sont liées à ces qualités du divin féminin. Il semble que cela ait toujours été inscrit dans la conscience humaine.
Partout sur le globe et à travers le temps, la Déesse joue un rôle important dans la culture humaine. Shakti, l'ultime divinité féminine de l'Inde, est considérée comme la mère de toutes les déesses hindoues. Sans elle, Shiva, le grand dieu, est impuissant. Les systèmes de croyances païens la dépeignent souvent comme une déesse triple, prenant les formes d'une jeune fille, d'une mère et d'une aïeule. La Vierge Marie est la déesse-mère souveraine de la chrétienté. Les autochtones d'Amérique attribuent la création de toute vie à des êtres divins féminins.
La déesse comporte un mélange d'énergies masculines et féminines, donnant naissance à la lumière depuis l'obscurité. Parce qu'elle «est», elle fait bouger les choses. Dotée de grands pouvoirs, forces, faiblesses et buts, elle est vitale pour le cycle de la création de l'éternité à la naissance, à la mort, au temps sans fin.
Pendant des milliers d'années, elle régna, ou était au moins l'égale des dieux. Puis, les choses changèrent, comme elles le font souvent. L'humanité dévêtit la Déesse de son pouvoir en disassociant et en dégradant les aspects féminins de l'énergie de vie. Durant les derniers milliers d'années, nous avons vécu avec la croyance destructive que l'énergie masculine est bien plus valeureuse que l'énergie féminine.
Nous sommes animés par un égo insatiable, voulant toujours plus, peu importe le prix. Oubliant notre lien inhérent au monde naturel, l'humanité en est venue à croire que le pouvoir repose dans l'habileté à manipuler, à contrôler et à surprotéger. Rejetant et se méfiant de la moitié de ce que nous sommes nous a, en fait, affaiblit. Nous avons agi comme des bêtes effrayées, blessées et affamées, agissant agressivement. Cette déconnexion a eu pour cause que les femmes et les hommes ont causé du tord à la planète, à eux-mêmes et à la vie.
Les choses changent, comme elles le font toujours. Les structures fondées seulement sur les principes masculins commencent à tomber. Plusieurs gouvernements, religions et organisations de soins de santé ont été corrompus au point où leur viabilité est questionnée. Un niveau grandissant d'insatisfaction et d'inquiétude en trouble plus d'un. Il en résulte que les voies de notre ancienne déesse que nos ancêtres honoraient refont surface.
La médecine de l'énergie et la sagesse des anciennes traditions retrouvent leur chemin dans la pensée dominante. Nous continuons de faire des efforts pour vivre de façon écoresponsable et durable, alors que de nous systèmes de troc gagnent en popularité. Des communautés se créent à travers le globle et de plus en plus de gens se rassemblent pour s'unir dans diverses causes.
À n'en point douter, la Déesse réémerge, nous invitant à nous réunir avec notre nature féminine. Elle nous demande pas de renier le masculin, plutôt de sortir des ombres en embrassant notre lumière et notre obscurité. Unis, nous pouvons créer la santé et la paix; cela commence par le fait d'accueillir la pleine expression de nos énergies masculines et féminines. Quand nous pourrons faire cela, nous marcherons naturellement vers le divin.