:: Manat
Manat / Manāh
En arabe مناة signifie «le destin »
Déesse du destin, Manat tire son nom de l’arabe maniya qui signifie à la fois "destin, destruction, mort et malheur". Son culte est très ancient et pourrait meme precede celui d’Al-Lat et d’Al-Uzza. Elle était vénérée sous la forme d’une pierre noire, à La Mecque et son sanctuaire était le lieu de depart de pèlerinages de nombreuses tribues. Les tombeaux étaient placés sous sa protection, la priant de les protéger des pilleurs en jetant sur eux une malédiction. La poésie mentionne souvent cette déesse de la mort comme celle qui amène toute personne vers son tombeau, lui tendant la coupe de la mort.
Ce que l'on sait de Manat provient essentiellement du Livre des idoles de Hicham ibn al-Kalbi. Elle aurait été l'aînée des trois "filles de Dieu" à la Mecque : Allat, Manat et Uzza. Les Nabataéens lui rendaient également un culte sous le nom de Manawat ou Manawatu et l'identifiaient à Némésis, mais en faisaient, selon Julius Wellhausen, la mère d'Houbal.
Sa statue était érigée au bord de la mer aux environs de al-Mushallal à Qudayd, entre Médine et la Mecque. Les habitants de ces deux villes ainsi que les Aws et les Khazraj lui présentaient des offrandes et lui faisaient des sacrifices. Des enfants étaient prénommés Abd-Manāh and Zayd-Manāh. Les Aws et les Khazraj, tribus arabes de Yathrib (actuelle Médine) avaient coutume de se rendre en pèlerinage dans des lieux déterminés où ils veillaient. À leur retour, ils visitaient le lieu de culte de Manat où ils se rasaient la tête avant de rentrer chez eux. Sans ce rite le pèlerinage n'était pas complet. Certains Arabes prenaient « Manat du lieu sacré de Khazraj » comme témoin de leurs serments.
Source : Wikipédia et Thaliatook.com
En arabe مناة signifie «le destin »
Déesse du destin, Manat tire son nom de l’arabe maniya qui signifie à la fois "destin, destruction, mort et malheur". Son culte est très ancient et pourrait meme precede celui d’Al-Lat et d’Al-Uzza. Elle était vénérée sous la forme d’une pierre noire, à La Mecque et son sanctuaire était le lieu de depart de pèlerinages de nombreuses tribues. Les tombeaux étaient placés sous sa protection, la priant de les protéger des pilleurs en jetant sur eux une malédiction. La poésie mentionne souvent cette déesse de la mort comme celle qui amène toute personne vers son tombeau, lui tendant la coupe de la mort.
Ce que l'on sait de Manat provient essentiellement du Livre des idoles de Hicham ibn al-Kalbi. Elle aurait été l'aînée des trois "filles de Dieu" à la Mecque : Allat, Manat et Uzza. Les Nabataéens lui rendaient également un culte sous le nom de Manawat ou Manawatu et l'identifiaient à Némésis, mais en faisaient, selon Julius Wellhausen, la mère d'Houbal.
Sa statue était érigée au bord de la mer aux environs de al-Mushallal à Qudayd, entre Médine et la Mecque. Les habitants de ces deux villes ainsi que les Aws et les Khazraj lui présentaient des offrandes et lui faisaient des sacrifices. Des enfants étaient prénommés Abd-Manāh and Zayd-Manāh. Les Aws et les Khazraj, tribus arabes de Yathrib (actuelle Médine) avaient coutume de se rendre en pèlerinage dans des lieux déterminés où ils veillaient. À leur retour, ils visitaient le lieu de culte de Manat où ils se rasaient la tête avant de rentrer chez eux. Sans ce rite le pèlerinage n'était pas complet. Certains Arabes prenaient « Manat du lieu sacré de Khazraj » comme témoin de leurs serments.
Source : Wikipédia et Thaliatook.com