:: Ixchel : Déesse arc-en-ciel de la lune
Article de Xella Sieidi
Triple déesse, Ixchel (aussi Ix-chel; prononcer « I-chel ») revêt parfois les traits d’une jeune fille aux oreilles et aux griffes d’un jaguar, souvent portant un bouclier et une lance. À d’autres moments, elle est représentée comme une vieille femme aux griffes d’un jaguar, un serpent dans mains et vêtue d’une jupe décorée d’ossements humains.
La triple Ixchel, par Thalia Took
Souvent représentée avec un vase à la main, duquel s’écoule les eaux primordiales, d’autres légendes rapportent que le serpent, un de ses amis, transportait en son ventre les eaux sacrées, depuis le ciel jusque sur terre.
Ce qui suit est traduit et adapté de : http://www.goddessgift.com/goddess-myths/mayan-goddess-ix-chel.htmIxchel est une déesse ancienne de la fertilité. Elle veillait à ce que la pluie tombe sur terre pour nourrir les récoltes. Les légendes disent que la pluie tombait lorsqu’elle versait sa jarre-utérus. Elle était connue comme la Dame Arc-en-ciel.
Bien qu’elle fût parfois représentée comme une déesse des catastrophes (alors que l’eau inondait tout, elle demeurait immobile), la plupart de ses mythes la décrivent une déesse bienfaitrice – comme une déesse qui refusa d’être la victime de l’oppression.
Ixchel était si belle, presque trop. Son teint était opalescent, ses longs cheveux, qu’elle brossait des heures durant, brillaient au soleil. Tous les dieux étaient captivés par sa beauté, tous sauf un.
Le dieu-soleil, semblait immunisé aux charmes d’Ixchel. Ironiquement, c’est sur lui que la déesse jeta son dévolu, elle ne voyait et ne voulait que lui. Durant de très longues années, elle l’observa se promener dans le ciel, dans sa splendeur dorée, espérant qu’il la remarque à son tour.
Mais plus elle le suivait, plus le climat s’empira sur terre. Quand elle le chassait, les marées montaient, créant des inondations qui envahirent les champs et détruisirent les récoltes. Elle était si amourachée, qu’elle ne réalisait pas les catastrophes qu’elle créait.
Comme bien des déesses lunaires, Ixchel était une tisseuse accomplie et c’est sa magnifique robe, tissée par ses propres mains, qui attira enfin l’attention du dieu-soleil. Enfin, ils devinrent amoureux l’un de l’autre.
Ixchel donna au dieu-soleil quatre fils. Ils étaient les dieux-jaguars et se faufilaient la nuit lorsque le soleil n’était plus là. Ils furent nommés en l’honneur des quatre points cardinaux et chacun était responsable de tenir un coin du ciel.
Une ombre vint assombrir le parfait bonheur que filaient Ixchel et son époux : le grand-père de la déesse désapprouvait cette union. Fou furieux, il frappa Ixchel d’un éclair, la tuant sur le coup. Durant les 183 jours qui suivirent, elle demeura étendue, sans vie, alors que des centaines de libellules l’entourèrent en chantant. Soudain, elle s’éveilla et repris sa place auprès du dieu-soleil.
Leur relation fut turbulente. Le dieu-soleil était jaloux et suspicieux de nature. Il avait également un très mauvais caractère, ce qui empirait les choses. Un jour, il soupçonna son propre frère, Étoile du matin) d’entretenir une sordide affaire avec son épouse. Aveuglé par la colère et la jalousie, il la projeta hors des cieux.
Ixchel trouva refuge chez le dieu-vautour. Quand la nouvelle parvint aux oreilles de son époux, il s’empressa d’aller la retrouver et lui implora son pardon. Il lui promit de ne plus jamais la traiter comme il l’avait et la supplia de revenir avec lui. Elle accepta mais s’en mordit les doigts quand il redevint rapidement tout aussi colérique que jaloux.
Cette fois-ci, elle le quitta pour de bon, sachant qu’il ne changerait jamais. Elle attendit qu’il ne soit endormi et se faufila dans la nuit, prenant la forme d’un jaguar et devenant ainsi invisible chaque fois qu’il la chercha.
Ayant échappé à son mari possessif, elle passa plusieurs nuits sur l’île de Cozumel, son lieu sacré. Là, elle s’occupa des femmes enceintes et des femmes en couche. En tant que déesse de la lune, elle gouverne le système reproducteur des femmes, il est donc facile de voir pourquoi elle devint la protectrice des femmes enceintes et de celles qui accouchaient.
L'île d'Isla Mujeres (« Île des Femmes ») était un lieu de culte à Ixchel. À l’aise avec toutes les phases de sa vie, elle fût honorée comme la tisseuse du cycle de vie. Elle protégeait les femmes et était la gardienne des esprits des défunts.
Ixchel nous encourage à prendre conscience des forces négatives qui nous affectent. Elle nous incite à nous affranchir pleinement devant la violence physique ou émotive. Elle nous apprend à ne jamais nous sentir démunie de nous-même.
Triple déesse, Ixchel (aussi Ix-chel; prononcer « I-chel ») revêt parfois les traits d’une jeune fille aux oreilles et aux griffes d’un jaguar, souvent portant un bouclier et une lance. À d’autres moments, elle est représentée comme une vieille femme aux griffes d’un jaguar, un serpent dans mains et vêtue d’une jupe décorée d’ossements humains.
La triple Ixchel, par Thalia Took
Souvent représentée avec un vase à la main, duquel s’écoule les eaux primordiales, d’autres légendes rapportent que le serpent, un de ses amis, transportait en son ventre les eaux sacrées, depuis le ciel jusque sur terre.
Ce qui suit est traduit et adapté de : http://www.goddessgift.com/goddess-myths/mayan-goddess-ix-chel.htmIxchel est une déesse ancienne de la fertilité. Elle veillait à ce que la pluie tombe sur terre pour nourrir les récoltes. Les légendes disent que la pluie tombait lorsqu’elle versait sa jarre-utérus. Elle était connue comme la Dame Arc-en-ciel.
Bien qu’elle fût parfois représentée comme une déesse des catastrophes (alors que l’eau inondait tout, elle demeurait immobile), la plupart de ses mythes la décrivent une déesse bienfaitrice – comme une déesse qui refusa d’être la victime de l’oppression.
Ixchel était si belle, presque trop. Son teint était opalescent, ses longs cheveux, qu’elle brossait des heures durant, brillaient au soleil. Tous les dieux étaient captivés par sa beauté, tous sauf un.
Le dieu-soleil, semblait immunisé aux charmes d’Ixchel. Ironiquement, c’est sur lui que la déesse jeta son dévolu, elle ne voyait et ne voulait que lui. Durant de très longues années, elle l’observa se promener dans le ciel, dans sa splendeur dorée, espérant qu’il la remarque à son tour.
Mais plus elle le suivait, plus le climat s’empira sur terre. Quand elle le chassait, les marées montaient, créant des inondations qui envahirent les champs et détruisirent les récoltes. Elle était si amourachée, qu’elle ne réalisait pas les catastrophes qu’elle créait.
Comme bien des déesses lunaires, Ixchel était une tisseuse accomplie et c’est sa magnifique robe, tissée par ses propres mains, qui attira enfin l’attention du dieu-soleil. Enfin, ils devinrent amoureux l’un de l’autre.
Ixchel donna au dieu-soleil quatre fils. Ils étaient les dieux-jaguars et se faufilaient la nuit lorsque le soleil n’était plus là. Ils furent nommés en l’honneur des quatre points cardinaux et chacun était responsable de tenir un coin du ciel.
Une ombre vint assombrir le parfait bonheur que filaient Ixchel et son époux : le grand-père de la déesse désapprouvait cette union. Fou furieux, il frappa Ixchel d’un éclair, la tuant sur le coup. Durant les 183 jours qui suivirent, elle demeura étendue, sans vie, alors que des centaines de libellules l’entourèrent en chantant. Soudain, elle s’éveilla et repris sa place auprès du dieu-soleil.
Leur relation fut turbulente. Le dieu-soleil était jaloux et suspicieux de nature. Il avait également un très mauvais caractère, ce qui empirait les choses. Un jour, il soupçonna son propre frère, Étoile du matin) d’entretenir une sordide affaire avec son épouse. Aveuglé par la colère et la jalousie, il la projeta hors des cieux.
Ixchel trouva refuge chez le dieu-vautour. Quand la nouvelle parvint aux oreilles de son époux, il s’empressa d’aller la retrouver et lui implora son pardon. Il lui promit de ne plus jamais la traiter comme il l’avait et la supplia de revenir avec lui. Elle accepta mais s’en mordit les doigts quand il redevint rapidement tout aussi colérique que jaloux.
Cette fois-ci, elle le quitta pour de bon, sachant qu’il ne changerait jamais. Elle attendit qu’il ne soit endormi et se faufila dans la nuit, prenant la forme d’un jaguar et devenant ainsi invisible chaque fois qu’il la chercha.
Ayant échappé à son mari possessif, elle passa plusieurs nuits sur l’île de Cozumel, son lieu sacré. Là, elle s’occupa des femmes enceintes et des femmes en couche. En tant que déesse de la lune, elle gouverne le système reproducteur des femmes, il est donc facile de voir pourquoi elle devint la protectrice des femmes enceintes et de celles qui accouchaient.
L'île d'Isla Mujeres (« Île des Femmes ») était un lieu de culte à Ixchel. À l’aise avec toutes les phases de sa vie, elle fût honorée comme la tisseuse du cycle de vie. Elle protégeait les femmes et était la gardienne des esprits des défunts.
Ixchel nous encourage à prendre conscience des forces négatives qui nous affectent. Elle nous incite à nous affranchir pleinement devant la violence physique ou émotive. Elle nous apprend à ne jamais nous sentir démunie de nous-même.